Payer ses fournisseurs en 30 jours ou comment donner du sens pour innover et accélérer

03 avril 2017

La pression des pouvoirs publics s’accentue sur les délais de paiement des entreprises. En novembre 2015 en conférence de presse, Emmanuel Macron épinglait cinq entreprises (parmi les 80 principaux donneurs d’ordre en France) condamnées par la Direction Générale de la Concurrence et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) pour leurs retards de paiement auprès de leurs fournisseurs : Du name and shame à la mode anglo-saxonne, et une première en France.

Le message du Gouvernement est clair : il sera sans pitié avec les mauvais payeurs, avec notamment la mise en place de nouvelles mesures telles que la révision à la hausse de l’amende maximale (portée à 2 millions d’euros), l’extension du champ de compétence du Médiateur des entreprises et l’accroissement des contrôles.

En outre, la réduction des délais de paiement, levier fort de la politique RSE, jouit d’une excellente perception en interne. Il permet de créer une dynamique positive forte sur un sujet qui souvent exaspère : les factures fournisseur.

C’est dans ce contexte que SpinPart a accompagné une grande banque Française dans la définition et la mise en place d’un vaste programme : le projet « Paiement en 30 Jours ». L’objectif est double : aller au-delà des exigences de la loi LME et injecter de la liquidité dans l’économie.

Les résultats sont au rendez-vous : en 2 ans, la Banque passe de la 56e place à la 13e place du classement Challenges des grands donneurs d’ordre, et en 1ère place du secteur banque-assurance. Elle reçoit également le 1er prix du délai de paiement 2016 de la part du Ministère de l’économie.

Piloté par une feuille de route validée par la Direction Générale du Groupe, le projet « Paiement en 30 Jours » est devenu le symbole d’un engagement fort et d’une prise de conscience venue du plus haut niveau, partagée par l’ensemble des collaborateurs.

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