Article rédigé Claire LACROIX et Benoît de SAINT-PIERRE
La surconsommation de matières premières, d’énergie et d’eau pèse lourdement sur la compétitivité des entreprises industrielles et sur leur impact environnemental. En effet, l’ADEME estime que les entreprises françaises pourraient économiser jusqu’à 25 % sur leurs dépenses énergétiques en mettant en place des mesures d’efficacité énergétique à faible coût[1].
Comment réaliser des économies significatives rapidement, sans investissements majeurs ?
Par l’optimisation des processus internes et la mobilisation des équipes, il est possible de réduire les dépenses opérationnelles tout en diminuant l’impact écologique.
Nous vous proposons de découvrir, à travers quelques retours d’expérience sur différents secteurs industriels, une approche pour identifier les leviers d’économies et environnementaux afin d’obtenir des résultats mesurables dès les premières semaines.
La première étape pour réduire rapidement les coûts industriels sans investissements majeurs consiste à diagnostiquer précisément les sources de dépenses. Dans un site industriel de processus chimique continu, la mise en place d’un indicateur clé de performance pour suivre et réduire les volumes de produits finis présentant des défauts de qualité physique a permis une baisse de 40 % des lots non conformes, évitant ainsi de les vendre avec une décote.
Un diagnostic efficace implique de :
Pour réussir une réduction rapide des coûts, il est essentiel d’impliquer les équipes dans la démarche. La mobilisation collective permet d’accélérer la mise en œuvre des actions et d’obtenir des résultats tangibles rapidement.
Il est crucial de :
La collaboration étroite avec les équipes internes permet d’identifier les leviers d’action les plus pertinents et de mettre en place des solutions adaptées à la réalité de l’entreprise. En les impliquant dans l’identification des leviers d’économies, les collaborateurs prennent conscience de l’impact de leurs actions sur la performance économique, sociale et environnementale de l’entreprise.
Selon une étude du ministère de la Transition écologique, les entreprises qui impliquent activement leurs employés dans les démarches environnementales constatent une amélioration de 13 % de leur performance globale. Cette implication favorise une culture d’excellence opérationnelle et environnementale, où chaque collaborateur est conscient de l’impact de ses actions sur les coûts et l’environnement.
Un frein majeur à la mise en place de projets d’optimisation est souvent l’investissement financier qu’ils nécessitent. Pourtant, de nombreuses solutions permettent de réduire les coûts sans investissement initial. En optimisant les processus existants, il est possible de réaliser des gains immédiats.
Ces actions, qui ne nécessitent pas d’investissement majeur, contribuent à la fois à la réduction des coûts et à la préservation des ressources naturelles.
La mise en œuvre de solutions innovantes permet de maximiser les gains potentiels identifiés lors du diagnostic initial. Il est important de mesurer et de suivre les résultats pour assurer l’efficacité des actions entreprises. Par exemple, la mise en place d’un cockpit numérique pour surveiller les consommations a permis de générer des économies immédiates.
Pour cela :
L’alignement autour du calcul des gains, avec une restitution des résultats partagée, permet :
Pour assurer la pérennité des gains réalisés, il est essentiel d’ancrer une culture d’amélioration continue au sein de l’entreprise. Cela implique de transformer la manière de penser des collaborateurs et d’instaurer de nouvelles habitudes de travail orientées vers l’efficacité et la maîtrise des coûts.
En conclusion, cette démarche va au-delà de la simple réduction des coûts. Elle offre une solide base pour renforcer les compétences managériales et accroître l’autonomie des équipes dans l’amélioration continue des processus. Les gains réalisés peuvent être réinvestis pour développer de nouvelles compétences, libérer du temps et des moyens pour innover.
[1] L’évaluation macroéconomique des visions énergétiques 2030-2050 de l’ADEME – https://presse.ademe.fr/files/evaluation-macroeconomique-visions.pdf
[2] Etude sociologique la mobilisation écologique des salariés –
https://presse.ademe.fr/wp-content/uploads/2024/01/ECOTAF-synthese-globale-1.pdf
Article rédigé Claire LACROIX et Benoît de SAINT-PIERRE
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